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Pop-up project
40 rue de Richelieu, 75001 Paris
10–26 October 2025Private View Thursday 9 October, 6–8pm
Frith Street Gallery is coming to Paris this autumn. To coincide with the art fair weeks in London and the French capital, we are delighted to announce a special pop-up exhibition featuring our artists at 40 rue de Richelieu in the 1st arrondissement, the site of the last residence of the great 17th century writer Molière.
Pieces by Polly Apfelbaum, Fiona Banner aka The Vanity Press, Anna Barriball, Massimo Bartolini, Dorothy Cross, Tacita Dean, Marlene Dumas, Shilpa Gupta, Callum Innes, Jaki Irvine, Małgorzata Mirga-Tas, Cornelia Parker, Raqs Media Collective, John Riddy, Thomas Schütte, Daniel Silver, Dayanita Singh, Bridget Smith, Nancy Spero, Fiona Tan, Juan Uslé and Daphne Wright will be exhibited across the ground and first floor gallery spaces.
Frith Street Gallery le Molière is located by Jardins du Palais Royal and a short walk from major cultural landmarks such as the Louvre, the Bourse de Commerce, Collection Pinault and the new Fondation Cartier pour l'Art Contemporain.
Frith Street Gallery arrive à Paris cet automne avec un projet éphémère spécialement conçu pour présenter son programme au public parisien et amateurs d'art internationaux à l’occasion des semaines des foires d’art dans les capitales française et britannique.
La galerie est ravie d’annoncer une "pop-up exposition" qui se tiendra au 40 rue de Richelieu, 1er arrondissement, dans un immeuble historique situé à l'emplacement même de la dernière résidence du grand écrivain du XVIIe siècle, Molière. Frith Street Gallery le Molière est à quelques pas des Jardins du Palais Royal et à proximité de grands lieux culturels tels que le Louvre, la Bourse de Commerce - Collection Pinault et la nouvelle Fondation Cartier pour l’art contemporain.
L'exposition mettra en scène tous les artistes de la galerie, certains, tels Dayanita Singh et Małgorzata Mirga-Tas avec une salle dédiée à plusieurs de leurs œuvres. Dans sa totalité, l'exposition réunit des pièces de Polly Apfelbaum, Fiona Banner aka The Vanity Press, Anna Barriball, Massimo Bartolini, Dorothy Cross, Tacita Dean, Marlene Dumas, Shilpa Gupta, Callum Innes, Jaki Irvine, Małgorzata Mirga-Tas, Cornelia Parker, Raqs Media Collective, John Riddy, Thomas Schütte, Daniel Silver, Dayanita Singh, Bridget Smith, Nancy Spero, Fiona Tan, Juan Uslé et Daphne Wright.
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MAŁGORZATA MIRGA-TAS
Under the shade of the trees, 2025€ 60,000Małgorzata Mirga-Tas is a Romani artist, educator, and activist who addresses anti-Roma stereotypes and engages in building an affirmative iconography of Roma communities. Her work depicts everyday life: relationships, alliances and shared activities. Mirga-Tas’s vibrant textile collages are created from materials and fabrics collected from family and friends, which imbues them with a life of their own and a corresponding immediacy. Patchworks made of curtains, jewellery, shirts, and sheets, are sewn together to form so-called ‘microcarriers’ of history.Małgorzata Mirga-Tas est une artiste, éducatrice et activiste rom qui s’attaque aux stéréotypes anti-Roms et s’engage dans la construction d’une iconographie positive des communautés roms. Son travail représente la vie quotidienne : relations, alliances et activités partagées. Les collages textiles vibrants de Mirga-Tas sont réalisés à partir de matériaux et de tissus collectés auprès de sa famille et de ses amis, ce qui leur confère une vie propre et une immédiateté correspondante. Des patchworks faits de rideaux, bijoux, chemises et draps sont cousus ensemble pour former de soi-disant « micro-porteurs » d’histoire.
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MARLENE DUMAS
Makapansgat Pebble, 2024POAIn much of her recent work Marlene Dumas has been exploring Pareidolia, which is the tendency to see something meaningful in ambiguous images, this painting depicts such an inclination. The ‘Makapansagat Pebble’ is itself an ancient waterworn stone which was found in a dolerite cave in Limpopo, South Africa. Named after the Ndebele chief Makapan who, with his people, was starved to death there when in 1854 the Boer commandos, as revenge for previous killings, blocked the entrance to where they were hiding. Many years later this pebble with its “faces” was discovered among the remaining skulls and bones, a mute witness to the horrific event.Dans une grande partie de son travail récent, Marlene Dumas explore la notion de paréidolie, c’est-à-dire la tendance à percevoir quelque chose de signifiant dans des images ambiguës. Cette peinture illustre une telle inclination. Le Makapansgat Pebble est en lui-même une ancienne pierre polie par l’eau, découverte dans une grotte de dolérite à Limpopo, en Afrique du Sud. Il doit son nom au chef ndébélé Makapan qui, avec son peuple, y fut affamé à mort en 1854, lorsque le commando boer, en représailles à des massacres antérieurs, bloqua l’entrée de leur refuge. De nombreuses années plus tard, ce galet aux « visages » fut découvert parmi les crânes et les ossements restants, témoin muet de cet événement tragique. -
TACITA DEAN
The Lure of the Sea, 1997POATacita Dean’s chalk drawings executed on blackboards at various scales cover many themes and motifs, from vast landscapes and towering clouds to, as in this piece, the sea, one of her earliest artistic obsessions. The drawings engage in a vocabulary of the sublime, of awe and in some way, of fear. The works themselves often evoke storyboards for imaginary films, containing as they do stage directions, camera instructions and brief comments, these handwritten remarks are the images’ most explicit human trace. This piece is one of the first large-scale chalk drawings made by the artist.Les dessins à la craie de Tacita Dean, exécutés sur tableau noir à différentes échelles, couvrent de nombreux thèmes et motifs, allant de vastes paysages et nuages imposants jusqu’à, comme ici, la mer, l’une de ses premières obsessions artistiques. Les dessins s’inscrivent dans un vocabulaire du sublime, de l’émerveillement et d’une certaine crainte. Ils évoquent souvent des story-boards pour des films imaginaires, contenant des indications de mise en scène, des instructions de caméra et de brèves notes, ces remarques manuscrites constituant la trace humaine la plus explicite des images. Cette pièce est I'un des premiers dessins à la craie à grande échelle réalisés par l'artiste.
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SHILPA GUPTA
Untitled, 2024$ 7,500 (each)In these drawings, Shilpa Gupta creates gestures of the human form using negative space as a material of construction. She alludes to these figurations through acts of embrace, which are rooted in empathy and inter-dependence, establishing a sense of continuity among all beings. The illumination offered by the light-boxes subtly evokes the universal sensation of compassion that passes through us all.Dans ces dessins, Shilpa Gupta crée des gestes du corps humain en utilisant l’espace négatif comme matériau de construction. Elle suggère ces figurations à travers des actes d’étreinte, enracinés dans l’empathie et l’interdépendance, établissant un sentiment de continuité entre tous les êtres. L’illumination offerte par les caissons lumineux évoque subtilement la sensation universelle de compassion qui nous traverse tous.
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DANIEL SILVER
Me, 2024£ 70,000In this work Daniel Silver treats marble almost as a found object, lightly dressing the stone or carving onto it, but the stone remains essentially as it was discovered, its surface unique, marked by time and human interaction. The marble is a body and a plinth on top of which, and in response to, Silver creates a head, first in clay which is then cast as a unique bronze. ‘Me’ is a reference to the viewer’s experience of looking at a sculpture and the idea that we might see something of ourselves in them. The head is abstract with an inscrutable gaze and attitude.Dans cette œuvre, Daniel Silver traite le marbre presque comme un objet trouvé, en habillant légèrement la pierre ou en y sculptant des formes, mais la pierre reste essentiellement telle qu’elle a été découverte, sa surface unique étant marquée par le temps et par l’intervention humaine. Le marbre est à la fois un corps et un socle, sur lequel, et en réponse à cela, Silver crée une tête, d’abord en argile, ensuite coulée en un bronze unique. Me fait référence à l’expérience du spectateur face à une sculpture et à l’idée que l’on puisse y percevoir quelque chose de soi-même. La tête est abstraite, avec un regard et une attitude impénétrables. -
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POLLY APFELBAUM
Red and White Potential, 2023$ 75,000The floor and horizontality have always been extremely important in Polly Apfelbaum’s practice. This work, made in Mexico by Zapotec artisans is handwoven using traditional dyes. The imagery in the rug depicts a flattened, semi-abstract female face with a bob hairstyle. It references an illustration by Rudolph de Harak for a 1963 book and symposium both entitled ‘The Potential of Women’. Apfelbaum was fascinated by the book’s provocative and ultimately patronising message which imagined a future in which women might be useful contributors to society but completely neglected the current issues and demands of 1960s feminism. Over fifty years later, she borrowed both its graphic subject and its title, which served as the starting point to shine a light on the historical and contemporary dimensions of equality.Le sol et l’horizontalité ont toujours occupé une place très importante dans la pratique de Polly Apfelbaum. Cette œuvre, réalisée au Mexique par des artisans zapotèques, est tissée à la main avec des teintures traditionnelles. L’imagerie du tapis représente un visage féminin aplati et semi-abstrait, avec une coupe au carré. Elle fait référence à une illustration de Rudolph de Harak pour un livre et un symposium de 1963 intitulés The Potential of Women. Apfelbaum a été fascinée par le message provocateur et finalement condescendant de ce livre, qui imaginait un avenir où les femmes pourraient être des contributrices utiles à la société mais négligeait totalement les problèmes et les revendications immédiates du féminisme des années 1960. Plus de cinquante ans plus tard, elle a emprunté à la fois son sujet graphique et son titre, qui ont servi de point de départ pour mettre en lumière les dimensions historiques et contemporaines de l’égalité. -
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NANCY SPERO
Vietnamese Women, 1985$ 150,000Here Nancy Spero has used a single image, adapted from a news report about the Vietnam War, repeated in a double procession across the horizon. Some of the figures are printed directly on the paper, whereas others are printed separately, then cut and collaged on top. Sometimes dragged or smudged across the surface, the figures create a sense of movement or dynamism. This kinetic energy is reinforced by a shift in position and attitude of each figure, as if they were walking at different paces or rhythms, either escaping a threat or travelling to an unknown destination.Ici, Nancy Spero a utilisé une seule image, adaptée d’un reportage sur la guerre du Vietnam, répétée en une double procession à l’horizon. Certaines figures sont imprimées directement sur le papier, tandis que d’autres sont imprimées séparément, puis découpées et collées par- dessus. Parfois traînées ou estompées sur la surface, les figures créent un sentiment de mouvement ou de dynamisme. Cette énergie cinétique est renforcée par un décalage dans la position et l’attitude de chaque figure, comme si elles marchaient à des rythmes différents, fuyant une menace ou se dirigeant vers une destination inconnue. -
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Visitor Information
Frith Street Gallery le Molière
Pop-up project
40 rue de Richelieu, 75001 Paris
10-26 October 2025
Monday-Saturday: 11am-7pm
Sunday 26 October: 11am-5pm